Humeur express: la redevance dans la peau

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Imaginons un couple de retraités vivant dans une localité paisible, un peu rurale, où les écoliers apprennent encore des chants de Noël à Noël. Imaginons ce couple, sa tranche panée de porc déjà ingurgitée, s’installer devant «les nouvelles» de la télévision suisse avec toujours cette crainte diffuse de léguer un monde de moins en moins convenable à ses petits-enfants.

Imaginons désormais nos retraités découvrir, lundi 2 mai, le portrait d’une «tatoueureuse transnon-binaire» au 12h45. Une personne dont ils découvrent sans y comprendre grand-chose qu’elle souhaite qu’on l’appelle «iel» dans les «espaces safe», mais qui utilise également des «accords alternés» qui permettent de la «genrer» autant au masculin qu’au féminin.

Imaginons enfin nos retraités, peu friands de ce que Philippe Muray appelait déjà le «transexualisme de masse» en 1991, éteindre leur télé. Oui, imaginons-les partir en balade digestive dans les champs, reconnaissants d’avoir su traverser des orages à deux, d’avoir pu continuer à s’aimer malgré les déceptions et les maladies.

Imaginez-vous, alors, toquer à leur porte pour exiger qu’ils payent leur redevance. 

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